188. Scène de pêche : la féra



Détermination : Sous le terme générique de corégones, on réunit en fait diverses espèces proches comme la Palée ou la Féra
Corps : Fuselé, assez massif, au pédoncule caudal fin, recouvert de petites écailles à reflets vifs, argentés.
Tête : Petite, comme la bouche.
Nageoires : Peu développées, avec présence d'une nageoire adipeuse ce qui est l'une des caractéristiques des corégones.
Taille : De 30 à 40 cm en moyenne, avec un maximum de 70 cm.
Habitat : Dans les lacs de moyenne et haute altitude, non loin du fond, en groupe plus ou moins compacts.
Histoire : En Suisse et en France voisine on compte 24 espèces et sous-espèces de Corégones. Les principales dans le lac de Neuchatel et le lac Léman sont la Palée et la Féra où elle a été introduite pour remplacer les Corégones indigènes disparus. En effet, deux espèces de Corégones étaient propres au Léman: la Féra et la Gravenche. L'ancienne Féra était un poisson de taille moyenne (35 à 40 cm), élancé, qui se tenait en pleine eau dans la zone pélagique, se nourrissant principalement de crustacés planctoniques. La Féra frayait à moyenne profondeur (100 à 200 m) du mois de février à mi-mars.
La Gravenche était un poisson plus petit (25 à 32 cm), appelée parfois "petite Féra", elle vivait au fond du lac, mais frayait sur les rives dès la mi-décembre.
Jusqu'en 1890, ces deux poissons représentaient jusqu'à 68 % des captures. Mais à la suite d'une surexploitation, Féras et Gravenches ont pratiquement disparus en 1920.
La Suisse et la France ont alors entrepris de repeupler le Léman en corégones par l'introduction dès 1903, d'alevins de Gravenches, puis à partir de 1923 d'œufs de Palées des corégones de mœurs similaires à celles de la Gravenches, importés des lacs de Neuchâtel, Constance et Zoug. De 1903 à 1942, ce ne sont pas moins de 250 millions d'alevins qui ont été déversés dans les eaux lémaniques. Actuellement, cet alevinage se poursuit à partir de reproducteurs venant du lac lui-même.
Nourriture : Petits crustacés et larves d'insectes
Reproduction : Décembre - janvier. Les œufs sont déposés dans des zones sableuses et graveleuses où la femelle dépose de 5'000'à 30'000 œufs, qui incubent en trois ou quatre mois

Source : http://www.plongee-passion.ch/Faune/Fera.htm

187. Evian : une nouvelle fontaine

La nouvelle fontaine, créée sur le quai Baron de Blonay,
en face du débarcadère de la CGN
Avril - Septembre 2010

186. Au bord du lac, en Juin 2010


Pour moi, cygne d’hiver égaré sur tes plages,
Qui retourne affronter son ciel chargé d’orages,
Puissé-je quelquefois, dans ton cristal mouillé,
Retremper, ô Léman, mon plumage souillé !
Puissé-je, comme hier, couché sur le pré sombre
Où les grands châtaigniers d’Évian penchent l’ombre,
Regarder sur ton sein la voile de pêcheur,
Triangle lumineux, découper sa blancheur ;
Écouter attendri les gazouillements vagues
Que viennent à mes pieds balbutier tes vagues,
Et voir ta blanche écume, en brodant tes contours,
Monter, briller et fondre, ainsi que font nos jours !…

Alphonse de Lamartine

185. Au bord du lac, la "nette-rousse"

Naguère migrateur, rare à peu fréquent, la Nette rousse apparaît aujourd’hui régulièrement. Elle se reproduit depuis 1984 sur le Léman où sa population d’une quinzaine de couples environ se concentre dans le Grand-Lac. D’importants stationnements estivaux (plus de 100 individus en juillet 1999) voient le jour aux Grangettes, signe de reprise d’une tradition d’estivage ayant duré là entre 1946 et 1968.
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La Nette rousse est un canard massif de la taille d'un Canard colvert et plus grand que la plupart des fuligules (53 à 57 cm de long et 65 à 90 cm d'envergure). Au milieu des troupes d'hivernants, le mâle adulte ne passe pas inaperçu. Sur sa grosse tête ronde, il nous présente avec fierté ses plumes orangées qu'il hérisse durant la parade nuptiale, ainsi qu'un bec rouge écarlate lui donnant un style si particulier voire unique. Ajouter à cela le noir parfait de la poitrine et de l'arrière train contrastant avec le blanc pur des flancs, et voilà autant d'éléments qui vous permettra d'identifier l'espèce sans difficultés. Ou du moins une identification du mâle, car la femelle se contente d'une livrée plus terne ressemblant à la femelle de Macreuse noire. Les mâles revêtent également ce plumage mais le temps d'un été seulement.
Source : http://www.corif.net/site/especemois/netterousse.htm
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Images prises dans le port de plaisance d'Evian. septembre 2010

184. Au bord du lac, en Août 2010

183. Un héron au long bec ...

 "Le héron au long bec emmanché d'un long cou" de la fable de La Fontaine s'observe souvent en position d'attente à proximité d'un fleuve ou d'un plan d'eau, prêt à harponner tout poisson ou petit mammifère de son long bec jaune. Le plus grand de nos hérons a le dessus du plumage gris, le dessous et le cou sont blancs. Sur le cou sont visibles des tâches noires. En vol, on le reconnaît à son cou replié et à ses pattes étirées vers l'arrière.
Evian : port des Mouettes. Septembre 2010

182. Vidéo : les barques de Meillerie

181. Visitez "La ferme du pêcheur"

http://fr-fr.facebook.com/pages/Anthy-France/La-Ferme-du-Pecheur/93173694977?v=photos
 "Mon but n'est pas de faire des oeuvres d'art.
Je veux juste faire partager l'instant"
Guillaume Mouchet, pêcheur, photographe qui publie ses oeuvres sur le site Facebook, à la page "La ferme du pêcheur"